Les couleurs de l’automne me rappellent chaque année les rencontres exceptionnelles et les sorties que je dois faire au nom de la Fondation. Chaque moment en est un de pur bonheur. Des Anciens me racontent avec intérêt leur histoire au sujet du Collège. Chaque fois, je n’en reviens pas à quel point ils se souviennent des faits vécus. Leur cœur continue de battre au rythme des activités de notre bonne vieille école secondaire. Merci tout le monde de me raconter, de me dire et de me rappeler LÀ OÙ nous avons vécu notre adolescence. J’ai la chance de travailler encore dans ce milieu unique et de vivre le développement de notre école, cette fois à travers la Fondation et avec le groupe d’Anciens et Anciennes. Continuez d’être aussi généreux et de participer aux activités qui vous sont destinées. Vous serez toujours les bienvenus au Collège de Lévis!
En octobre 2014, j’ai eu la chance de rencontrer un des huit membres fondateurs de la Fondation. J’attendais ce moment avec impatience. Un visionnaire, un homme de cœur qui me demandait en commençant nos propos « comment se porte ma Fondation? ». C’est avec plaisir que je lui laisse la place. Je lui ai demandé de vous écrire un mot que vous retrouvez ci-après. Merci M. Genest. J’admire ce que vous êtes et ce que vous avez fait pour votre alma mater.
Aussi, j’aimerais saluer l’abbé Loïc Bernard. En souvenir de toutes ses réalisations, à la suite de son décès survenu le 1er avril 2018, vous pourrez lire le texte qu’il a écrit à l’occasion de la fête du 40e anniversaire de la Fondation tenue en avril 2017.
François Bilodeau
Ancien 1979-1986
J’ai eu récemment la visite du directeur général de la Fondation Collège de Lévis, François Bilodeau, visite qui m’a beaucoup plu d’ailleurs. De toute évidence, cette visite avait une double mission : celle primo de rencontrer un des premiers artisans de la Fondation et secundo d’en connaître les origines. Selon l’avis de plusieurs, cet organisme répondait à un besoin maintes fois exprimé par Monseigneur Loïc Bernard. C’est donc avec défi et espérance qu’en 1977 l’organisme voit enfin le jour. À partir de là, tout est à faire. Je fais ici appel à ma mémoire pour rapporter les principaux éléments de cette entreprise :
1. Recruter les administrateurs
2. Jeter les bases légales et administratives
3. Nommer les officiers
4. Définir les objectifs
5. Contacter les Anciens
6. Faire connaître la Fondation dans le milieu
7. Organiser une campagne de levée de fonds.
Beaucoup de travail attendait les administrateurs, mais c’est avec vigueur et générosité que l’équipe solidaire se mit à l’œuvre. C’était en fait un juste retour des choses, nous avions tant reçu du Collège.
C’est ainsi que, sous l’habile gouverne de présidents compétents et rigoureux, les objectifs furent atteints. Le Collège, grâce aux subventions de la Fondation, put réaliser plusieurs projets d’importance et les élèves profiter d’une aide qui leur permit de poursuivre leurs études au Collège.
Sur le plan social, là encore, la Fondation imprimera sa marque en offrant à la population locale, en guise de reconnaissance pour leur générosité, les brunchs et les concerts symphoniques annuels.
Aujourd’hui, grâce au travail des administrateurs en place, la Fondation continue de prospérer et d’offrir les mêmes avantages au Collège et à ses élèves dans le besoin sans oublier les nombreux autres projets intéressants mis de l’avant.
C’est maintenant avec fierté, satisfaction, et j’oserais même dire avec orgueil, que j’apprécie les bienfaits de l’organisme auquel j’ai pu apporter mon humble contribution. En rétrospective, c’est un succès collectif formidable.
Salutations à tous ceux avec qui j’ai travaillé et tissé des liens d’amitié profonds et durables.
Bravo et longue vie à la Fondation Collège de Lévis!
Étienne Genest
Ancien Affaires 1946
Ancien administrateur de la Fondation (1977 à 1987)
Témoignage de Monsieur Étienne Genest
Au conseil de l’Association des Anciens du Collège de Lévis, le 13 novembre 1975, moi-même recteur à l'époque, en pleine campagne de souscription du Centre d’éducation physique, j'émets timidement un besoin pressant de fournir au Collège un appui financier important pour son avenir : une FONDATION. Dès lors, après un an de réflexion, les principales étapes se succèdent rondement.
À l’assemblée régulière du 11 novembre 1976, le président Yvon Marcoux met à l’ordre du jour l’étude du projet de Fondation. Devant l’enthousiasme des administrateurs, on sent l’ombre du fondateur du Collège, Mgr Joseph David Déziel, ce bâtisseur visionnaire et infatigable. Un comité est formé des membres suivants : Me Michel Leblond, Dr Jacques Giguère, M. Étienne Genest, les abbés Georges-Étienne Proulx et Loïc Bernard. Me Leblond est chargé de l’aspect légal. Le 3 février 1977, un premier rapport du comité est déposé touchant un schéma de structures et l’urgence d’agir. Le même comité va s’occuper de la planification.
Le 10 novembre 1977, le Dr Giguère annonce qu’une demande est en marche en vue de l’incorporation par une charte auprès du gouvernement. Deux semaines plus tard, un groupe provisoire d’administrateurs de la future Fondation se réunit sous la présidence du Dr Giguère. Les lettres patentes sont émises et dûment enregistrées. Le moment est venu de nommer les administrateurs permanents : Loïc Bernard, Georges-Étienne Proulx, Michel Leblond, Guy Dubois, Jacques Giguère, Yvon Marcoux, Pierre Jean, Étienne Genest. On confie à Me Leblond le travail juridique pour que la Fondation soit reconnue comme organisme de charité. Après ces multiples réunions pour l’organisation et sa mise en marche, la Fondation Collège de Lévis est maintenant une réalité. Il faut lui donner des moyens de se développer. Le premier président, Dr Giguère, invite les intéressés à se joindre aux nombreux comités déjà en marche : les parents, le clergé et les communautés religieuses, les professeurs et le personnel non enseignant du Collège, les Anciens et Anciennes, les corporations, la publicité, la charte et les règlements. En avril 1980, Me Michel Leblond est élu président. Il est de la race des passionnés grâce à son empressement à une marche efficace et son inestimable collaboration. La Fondation prendra un essor constant sous son habile présidence de 1980 à 1991.
« Ce nouvel organisme, cet important support financier de notre cher Collège a réclamé beaucoup d’efforts, d’heures de travail souvent tard dans la soirée, de multiples déplacements, dans un climat de générosité et de reconnaissance à une cause de grande importance. L’ombre de Mgr Déziel continue d’accompagner les nombreuses équipes de travail avec le même enthousiasme et la même passion depuis 40 ans. »
Loïc Bernard, p.h.
Ancien Affaires 1946-1954
Réf. Procès-verbaux des deux corporations
D’un rêve fou à une réalité prometteuse